mercredi 29 février 2012

Desertec promet 20 000 emplois

Exemple de désinformation et de propagande dans la presse en Tunisie. 

Tous les sites ont repris le même communiqué de presse de la fondation ou de Nur Energie avec le même titre et l'ont adapté pour leurs lecteur sans vérification et ni contrôle. La meilleur c'est que Desertec n'a rien publié du tout a qui que ce soit et ni Nur Energie concernant les chiffres de l'emploi! Alors d’où sortent c'est chiffres bidon ?
Communiqué de presse de Nur Energie: http://www.nurenergie.com/index.php?page=tunisia-2

C'est assé révélateur des guignols de l'information dans les salles de rédaction. Meme les sites en Afrique ont publié les chiffres bidon. A la vue de c'est chiffres annoncé et prometteur dans l'article en question, je ne doute pas un seul instant que l’énergie puisse être exporté en Europe un jours lol
Mais la question final est que, QUE GAGNE LA TUNISIE LA DEDANS en ECHANGE ?

La propagande et les mensonges

Qui dit que le solaire n’est pas présent en Tunisie ? Le soleil est là. La Tunisie pourrait fournir de l'énergie à l'Europe ! Après le développement de projets au Maroc et en Algérie, Desertec va soutenir un gigantesque projet en Tunisie.
La fondation apporte son soutien officiel à un colossal projet « TuNur », quatre fois plus grand, qui coûterait quelque 10 milliards d'euros.

La centrale solaire de TuNur produira 2 GW d’électricité, en moyenne deux fois plus qu’une centrale nucléaire, destinés à l’exportation vers l’Europe. La production devrait démarrer en 2014 et atteindre tout son potentiel en 2016.
Ce projet, présenté depuis mai 2011 par le petit développeur Nur Energie, basé à Londres, a de quoi faire rêver : 825.000 miroirs installés dans le désert tunisien à l'horizon 2014. Quelque 20.000 emplois seraient promis aux Tunisiens pour la construction et la maintenance.

Avec l'appui de la fondation Desertec, NUR Energie a lancé le projet TuNur pour exporter l'énergie solaire d'Afrique du Nord en Europe, reliant la Tunisie à l'Italie via une ligne de Courant continu haute tension (CCHT, ou HVDC en anglais). Lorsqu'il sera achevé, TuNur sera l'un des projets d'énergie solaire les plus étendus au monde. 

Ce qui est vraiment unique avec ce projet, c'est qu'il est une vraie collaboration Sud-Nord qui met en exergue non seulement les bénéfices socio-économiques qu'une telle association peut apporter, mais prend aussi en considération l'impact environnemental, ce qui a conduit au choix de la technologie employée (centrales thermiques solaires) et à la conception générale du projet. 

Pour ne pas accélérer le processus de désertification, TuNur utilisera fort peu d'eau et recyclera en système fermé la vapeur produite par ce procédé de rangées de miroirs reflétant la lumière du soleil vers une tour de stockage. Cela va transformer le Sahara en une ressource qui pourra à la fois entraîner l'économie locale et satisfaire la demande croissante d'électricité à faible intensité carbonique.

Contrairement à d'autres projets ambitieux, où l'idéalisme, les coûts élevés et un mauvais timing se heurtèrent à la dure réalité de la construction de pipelines solaires géants, le projet TuNur de NUR Energie tombe à pic.
Avec des projets optimistes, coopératifs et ambitieux comme celui-ci organisés à travers des collaborations entre l'Europe et l'Afrique du Nord, et les initiatives des secteurs privés et publics, le futur rayonnant de millions de gens est assuré. 

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20.000 emploi, je dis chapeau a ceux qui croie encore aux légendes !

Desertec au Maroc, c'est le même principe



    Desertec en Tunisie: présentation en video






dimanche 19 février 2012

Le business des terrains de l'AFI dans les zones industrielles

Le Pôle technologique d’El guazala jouxte une zone industrielle dédiée aux entreprises TIC relevant de l’AFI (Agence foncière d’industrie). C'est un organisme public qui aménage et commercialise des terrains nu à usage strictement industriel. Il est utile de préciser aux lecteur qu’il existe une clause libératoire dans le contrat liant le promoteur du terrain à l’AFI stipulant que l'AFI peut récupérer le terrain si jamais le promoteur ne démarre pas son projet dans un délai de 3 ans à partir de la date de vente du terrain.



Terrains nus a El Guazala

Et bien justement grace a la corruption et au business des parties suivante,  il se trouve qu’une bonne partie de cette zone industrielle est vide et qu'aucun terrain n’a été construit et aucun projet n’a démarré jusque aujourd'hui.

Selon des bruits de couloirs certains promoteurs d'entreprise qui ont acquis ces terrains préfèrent les revendres en trouvant un pigeon que de lancer de leurs projets virtuel qui n'existe que sur papier !
Inutile de vous dire que plusieurs promoteurs dans le domaine des TIC attendent des terrains pour s’implanter et créer des emplois. On parle de centaine d’emplois susceptibles d’être créés dans l’ingénierie au cours des les prochains mois.

C’est le cas d’ARABSOFT éditeur tunisien de logiciel qui souhaite s’implanter dans le pôle technologique d’El guazala ou dans la zone industrielle avoisinante afin de passer de 150 ingénieurs actuellement à 400 ingénieur fin 2012. Cette volonté de recrutement est dictée par le fait que l'entreprise ARABSOFT a dernièrement obtenu plusieurs projets en Afrique, dont la Mauritanie, le Mali, et l’Algérie avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 4 millions d’euros en 2012. Mais a cause de la corruption elle devras attendre que les corrompus ai fait leurs business au détriments des futur emplois

Idem pour SAB un éditeur international de logiciels bancaires implanté en Tunisie -aux Berges du Lac- en offshore employant 150 ingénieurs et qui chercherait lui aussi actuellement un terrain pour passer à 300 ingénieurs en 2012.

Pour comprendre ce qui se passe à l’AFI il suffit de consulter la liste des bénéficiaires de ces terrains pour se rendre compte du favoritisme du dictateur Ben ali. Les terrains nu profite actuellement à beaucoup d’enfants de l’entourage du dictateur grâce a la corruption et si c'est rien n'est fait leurs compte en banque sera garni de jolies zero cet année grâce a l’incompétence et a la corruption des services de l'AFI et du ministère ...
Ceci est le cas de plusieurs zones industrielles au sein desquelles il existe de terrains nus depuis des années...
Lorsqu’on s’adresse à l’AFI la réponse c’est souvent “nous n’avons pas de terrains libres…“. C'est a se demander si le rôle de cette agence ne consiste pas à encourager les spéculations et la corruption! Les investisseurs doivent attendre souvent 2 à 3 années pour obtenir un terrain pour implanter leur projet et attendre que la famille Ben ali et leurs hommes d'affaires cede !

La question est-ce qu’on va arrêter cette politique de clientélisme et appliquer une réglementation qui existe mais uniquement sur le papier?
Ne serait-il pas le moment de récupérer les terrains nus dans les zones industrielles et faire un audit de l’AFI? De traduire les corrompus devant les juges pour libéré les terrains ?
 Il est important de procéder à une évaluation de ces structures et nettoyé au karscher les corrompus qui coute de l'argent au budget de l’Etat.

Ainsi il suffit ainsi de visiter la zone industrielle de la Mhira et son pôle technologique dédié à l’aéronautique pour constater encore une fois que plus de 40% de terrains cédés demeurent non construits et non aménagés par des arnaqueurs qui attende juste d'engranger le magot.

Normallement l'investissement industriel et l’emploi devrais passé au premier rang national. Dans un état de droit il faudrait récupéré les terrains de l’AFI et permettre leur mise à la disponibilité des promoteurs qui souhaitent lancer au bout de 3 mois des projets industriels et dans les TIC.

Ne compté pas sur le ministre de l’Industrie et du Commerce pour lutté contre la corruption et les incapable qui gere l'AFI et de rendre des comptes en commençant par l’AFI !

lundi 13 février 2012

Le Gouvernement n'a aucune vision du web en Tunisie

Apres le TechDays tunisien qui vient de se terminé, s’articulant autour du thème du Cloud Computing qui sait déroulé au Palais des congrès, la Tunisie ne se tourne pas plus vers les nouvelles technologies. L'évolution concerne seulement une minorité dans le domaine des entreprises, des acteurs privé.

Le techdays est supposé être la preuve irréfutable d’une Tunisie 2.0 dans une  approche d’innovation technologique. Mais en parallèle a cet évènement, plusieurs questions restent sans réponses. Par exemple en ce qui concerne la securité juridique des informations sur des serveurs tunisien, quand ont sait que le pays est corrompus et que la justice fonctionne avec des billets de banque ont n'est en droit de se posé des questions. Cela est un des sujet qui n'a pas été abordé, puisque le but est de commercialisé une offre sans une analyse des risques.

Vidéo Tech Days




Les promesses virtuel du gouvernement tunisien

Le site officiel du gouvernement Tunisien a mis en ligne il y a quelques temps la charte de l’Administration électronique.
Retraçant l’historique de l’internet gouvernemental, cette charte expose le plan d’action du gouvernement afin de faciliter l’accès virtuel des services de l’Etat, et promet entre autre :

Le développement de nouveaux services en ligne

L'objectif est d'aboutir progressivement pour chaque secteur à un catalogue de services à mettre en ligne en prenant compte lors de conception de ces services les éléments suivants :
·         Ré-ingénierie de la procédure.
·         Analyse de la valeur et détermination du retour sur investissement.
·         Répondre aux besoins des utilisateurs. « 

Les politiques nous ont habitué aux belles paroles, mais pas encore aux gestes qui vont avec, et malgré cette charte truffée de promesses, il suffit de surfer un peu sur la toile gouvernementale pour comprendre que le geste n’a pas encore joint la parole.

Disparition mystérieuse de sites tunisiens

Beaucoup de sites appartenant au gouvernement tunisien disparaissent, sans explication apparente, de la toile tunisienne. En voici quelques exemples :

 - La disparition la plus ironique est, sans nul doute, celle du portail:
www.tunisie.com
Longtemps reconnu comme un site officiel, où se concentraient tous types d’informations (sport/tourisme/politique, etc.)
Aujourd’hui, le site a été délaissé au profit d’un entrepreneur français qui offre les services d’une agence de voyage française.
A l’image de la politique, tunisie.com est dirigé par un individu en France.

- www.Tunisiaonline.com était la source officielle d’informations en anglais concernant la Tunisie.
Ce site a également disparu de la toile. Le rapprochement de notre gouvernement avec certains pays à tendances anglophones et la fermeture de ce site représentent un paradoxe inconcevable.

- www.sicad.gov.tn fut le site d’Administration à distance du gouvernement tunisien. Ce site supposé renseigner les internautes sur les procédures des démarches administratives a aussi fermé ses portes.
Serait ce une autre preuve, cette fois-ci virtuelle, du fameux laisser-aller des administrations tunisiennes ?
La liste des sites portés disparus est longue. Nous nous en tiendrons à ces exemples.

Les pages d’accueil manquent d’hospitalité

La charte graphique des sites gouvernementaux, nous rappellera les sites web étrangers du début des années 2000 avec un design pour le moins pourri, et des liens corrompus digne du moyen age. Les sites web gouvernementaux manquent cruellement de créativité et attirent très peu les citoyens tunisiens, qui préfèrent aller se renseigner auprès des sites privés.
Les actualités relatées sont souvent périmées et ne sont d’aucune pertinence pour l’internaute. De quoi se demander si les fonctionnaires qui remplissent les cafés durant la semaine font réellement leur boulot.

Ce qu’il faut rappeler, c’est que la révolution tunisienne s’est faite à travers les technologies 2.0. Le gouvernement n’a pas pu faire face à une révolte qui a d’abord eu lieu sur le net. Car un internaute tunisien maitrise les bases d’internet, et sait même comment installer un Proxy, le gouvernement a été pris au dépourvu et dépassé par les évènements du 14 janvier.

Le schéma n’a pas encore changé après la révolution. Le gouvernement est toujours connecté à internet par un modem 56K quand les internautes tunisiens sont déjà à plusieurs Mégas. A cet vitesse, dans 100 ans ont aura evolué sur le net quand d'autre surferont sur la galaxie du web a vitesse de la fibre optique.

samedi 11 février 2012

La Tunisie face au marché libyen


Gros plan sur le marché libyen
La course aux contrats est déjà lancée depuis longtemps, beaucoup d’investisseurs étrangers ont déjà pris contact avec les représentants du Conseil National de Transition.
Qui va profiter ? 




Les lacunes des entreprises tunisienne

Les entreprises tunisiennes sont appelées à se regrouper avec d’autres entreprises libyenne pour pouvoir obtenir une part du marché selon les déclaration des responsables du secteur. Les participants en janvier a une conférence a Tunis ont même proposé d’établir un partenariat entre les entrepreneurs tunisiens et leurs homologues libyens en vue de créer des holdings pour être en mesure de concurrencer les firmes internationales qui ont de plus grandes chances de remporter les marchés proposés. 

Puis des intervenant au fil du temps sont venu en Tunisie proposé des partenariat tuniso-libyo-turc, puis ca été un partenariat tuniso-libyo-français, pour remporter des marchés. Chaque mois des nouveau partenariat font surface, c'est un peu comme ci les autres se trouve dans la même situation que les entreprises tunisienne 

J'ai aussi noté durant les réunions que certains entrepreneurs n’ont pas une idée sur les mécanismes juridiques et de la réglementation en vigueur en Libye relative aux marchés du BTP. Ca ma fait beaucoup rigolé, ca montre le niveau de professionnalisme de certain tunisien.

Les entreprises demande aussi une veille et un suivi des nouvelles lois qui devrait être assurés par les autorités compétentes par ce que le secteur est incapable de prendre une initiative et na pas les moyens humain et ni les connaissance, alors ceux-ci compte sur l’état pour tout faire. Ce que les entreprises oublie c'est que l'etat na ni les compétences et ni la volonté de faire un travail qui reviendrais au entreprises de le faire.

Certains représentants des bureaux d’études tunisiens estiment qu’ils ne disposent pas d’informations suffisantes au sujet du marché libyen du BTP et exigent la mise en place d’une base de données comportant au moins les coordonnées de tous les donneurs d’ordre libyens dans le secteur en vue de les contacter et de discuter avec eux en vue d’obtenir éventuellement une part des marchés proposés. Contrairement aux entreprises occidental qui elles ont les connaissances et les moyens humains, chez nous sommes encore l’ère de la préhistoire dans nos entreprises tunisienne. Certain homme d'affaire sont pret a payer 500000 euro pour une villa, mais investir dans le capital humain il ne sont pas encore pret a franchir le pas.

Certaine entreprise tunisienne pense aussi qu'elle vont  pouvoir obtenir des contrats par ce que les libyens préfèrent employer des travailleurs tunisiens qui peuvent entrer dans le pays sans visa contrairement à d’autres nationalités. Bref beaucoup croie au pere noel en Libye.

Un intervenant a fait remarqué que le secteur du bâtiment et des travaux publics devrais se mettre à niveau avant qu'il ne soit trop tard. Cette mise à niveau doit concerner toutes les composantes humaines, matérielles et immatérielles du secteur et vise notamment, à augmenter l’efficacité et la productivité d’un  secteur. 

La libye d'aujourd'hui n'est plus celle d'hier

La Tunisie qui a soutenu la Libye durant toute la période de la révolution est censée être la première à participer à l'effort de reconstruction du pays, mais dans les faits il n'en n'ai rien. Mais sera t'elle l'exploité pour faire du business, rien n'est moins sur ... Ont voit bien qu'il y a deux culture et deux mentalité différente et qu'elle ne se mélange pas dans les affaires !

Parmi les lacunes dans les entreprises tunisienne, il a le manque de flexibilité des procédures administratives, notamment au niveau des structures financières et douanières, ainsi que le problème du cadre législatif libyen conçu par l'ancien régime. En effet ce cadre permet au partenaire étranger de détenir un quota du capital allant jusqu'au 65% en cas de réalisation d'un projet sur le territoire libyen. Cela est inadmissible pour les libyens d'aujourd'hui.

Les projets qui se mettront en place doivent s'adapter aux politiques de la nouvelle Libye et s'inscrire dans le cadre du développement durable, tout en favorisant la création d'emplois au profit des libyens et non plus a la main d’œuvre étrangère tunisienne. De plus il devra y avoir un transfert de savoir pour la Libye.

Le gouvernement libyen cherche actuellement à développer sa propre industrie, à renforcer son économie et à booster le savoir-faire de ses compétences humaines et veut faire participé tous les libyens dans la restructuration de leur pays. Il n'est plus question d’être un pays d'assisté comme sous Kadahfi.

Les libyen ne veulent plus rester être des consommateur passif des produits étranger qui rentre dans le pays. Par contre les responsables libyens veulent de fonder de véritables relations de collaboration en offrant des potentialités énormes d'investissement à condition d'un transfert de savoir et savoir-faire pour l'aider à se reconstruire et à créer la nouvelle Libye. Et cela est légitime pour un pays.

Et puis au nombre des facteurs institutionnels, figure en bonne place dans la décision en Libye de séparer l’économique du politique, d’ouvrir son marché et de le soumettre à la loi de l’offre et de la demande.

En conséquence les libyens ont évoluer, sont devenu plus intelligent et ne laisseront pas leurs pays en déclin en acceptant le premier venu avec leurs banane.


Strategie tunisienne en Libye 

En Libye les hommes d’affaires tunisiens sont mal encadré et présentent leurs savoir-faire, services et produits en rangs dispersés en courant a gauche a droite comme des fourmis. La centrale patronale, l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) manœuvre à Tripoli tandis que les riveaux, la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), multiplie ses missions vers la future capitale économique a Benghazi. 

La nouvelle administration libyenne qui est peu expérimentée et fort gênée par cet guerre patronal, essaie de satisfaire tout le monde en faisant le grand écart entre l’est et l’ouest libyens.

Il est a relevé que les deux organisations patronales tout autant que les structures d’appui (CEPEX entre autres) et le nouveau gouvernement sont parfaitement conscients de cette compétition et ne s’emploient pas a y remédier a l'heure actuel. 

La CONECT via son président, Tarek Chérif, recommande aux entreprises tunisiennes de valoriser au plus vite le capital sympathie dont jouissent les Tunisiens en Libye et d’être les premiers sur le terrain. Il s’agit d’exploiter le timing de sympathie pendant qu'il en n'est encore temps. En clair le temps joue contre les entreprises tunisienne.


Tarek Cherif, president de la Conect


Habib Hammami, responsable du Centre de promotion des exportations (CEPEX) à Benghazi (Libye), suggère aux hommes d’affaires tunisiens d’explorer le marché de l’Est de la Libye qui a été marginalisé par l’ancien régime de Kadhafi. Selon le CEPEX c'est un débouché porteur pour les produits et services tunisiens. Dans cette perspective, il recommande la mise en place de la logistique requise pour permettre aux exportateurs tunisiens de vendre et d’opérer directement à Benghazi sans passer par Tripoli, invitant les privés tunisiens à investir dans le transport maritime entre les grandes villes tunisiennes et Benghazi et à intensifier l’exportation des services à haute valeur (services de santé, ingénierie…). Au final c'est un peu comme si il existait une région indépendante en Libye, et que les responsables de Benghazi prenne des décisions en invitant les entreprises a utilisé la voie maritime plutot que la route.

Les cadres des entreprises tunisiennes et des bureaux d’études ont intérêt également à perfectionner leur anglais, car a l'heure actuel les responsable sont ignorant dans la langue anglaise tant écrit que oral. Des sessions de formation pourrait être organisées si quelqu’un le juge utile en Tunisie ?

A l'heure actuel ont remarque que certains entrepreneurs tunisien qui compte obtenir des marchés ne se déplace meme pas sur les lieux en vue de sonder le terrain et d’effectuer les contacts d’usage leurs permettant d’être près des donneurs d’ordre s'il veut obtenir un morceau du gâteau. Beaucoup de visiteur ont aussi remarqué qu'il y avais plus de Turc en Libye que de tunisien, ca laisse plus d'un pantois ! 

Conclusion

Il est temps pour les Tunisiens de dépasser le stade des échanges commerciaux et la perception de la Libye comme un filon d’emplois pour eux. La conquête du marché libyen ne sera pas hélas à portée de main du premier venu. Cela s’annonce même comme une rude besogne ou seul le meilleur gagne. Moi meme j'avais des préjugé sur les dirigeant libyen, je pensais que tout étais acquis au premier venu qui prendrais contact, mais apparemment les libyen d'aujourd'hui ont bien changé et plus instruit que les anciens. Contrairement aux tunisiens, les libyens sont réalistes. 
Pourquoi les tunisiens demandent-ils un traitement special ? Pour avoir exporté de la la farine, de l'eau, des oeufs ? Les libyens ont raison de dire: la Libye d'abord

lundi 6 février 2012

Cambriolage chez Adwya

La société Adwya

Société cotée a la bourse de Tunis,  dirigée par la famille de Sakher El Materi, a fait l’objet d’un cambriolage et de vol d'informations strategique dans c'est locaux avec une complicité interne.

Selon les premières constatations révélées par les directeurs d’Adwya, on a relevé la disparition
- Un disque dur externe de 300 gigas contenant la liste des mots de passe du système d’information de Adwya
- les signatures scannées de la quasi-totalité des responsables d’Adwya, les archives des anciennes directions administratives et financières et celles des ressources humaines.
 - le vol d’un disque dur externe de 640 gigas comportant les analyses de laboratoires de certains produits Adwya extrait du système Empower.

Par ailleurs, le directeur de la maintenance et de l’ingénierie a constaté la disparition de son ordinateur portable et quatre clés USB, qui étaient dans son tiroir contenant des données professionnelles (plan, études…).
Le directeur a constaté la disparition vendredi 3 février à 8h30

On notera que la société Adwya n’a rien communiqué au public à propos de ces disparitions, bien qu’elle soit tenue de le faire vu qu’il s’agit d’importants documents et que l’entreprise est cotée en bourse.

Les données seront surement vendu a un futur acquéreur, un concurrent ? ou alors une nouvelle société est en formation ..  Toujours est-il que les informations en recherches et analyse valent des montagnes d'argent.




La société ADWYA est une société de production et d'exploitation de produits pharmaceutiques à usage humain et vétérinaire créée par la famille EL MATERI, famille du dictateur Ben ali

dimanche 5 février 2012

Le tourisme Hallal en 2012 en Tunisie

Tourisme en Tunisie: barbus et Hallal au menu

L’arrivée des islamistes au pouvoir na rien changer dans l’industrie du tourisme sans une veritable strategie et sans une reforme complete du secteur jusqu'a present.  Le gouvernement va faire du neuf avec du vieux comme l'ont dit souvent.
Pour faire face à cette situation de crise, le gouvernement islamiste et certain professionnels du tourisme ont décidé de mettre en place un circuit spécialisé ayant pour cible les musulmans d’Europe. Le gouvernement de Tunisie lance donc le tourisme religieux ou « Halal » avec quelques hotel. En esperant que les touristes Hallal ne sorte pas des hotels pour se retrouvé sur la plage avec les touristes occidentaux.

Parfaitement conscient que la Tunisie sera longtemps boudée par les touristes vu que rien n'est entreprit pour changer les choses, le gouvernement islamiste tente de combler quelque peu ce grave manque à gagner. C’est dans ce but qu’une cinquantaine de responsables d’associations musulmanes françaises a été invitée en Tunisie pour une visite d’une semaine.
Au programme, la visite de la ville de Kairouan, qui a été pendant longtemps le centre religieux du pays a l'epoque, et la mosquée de la Zitouna à Tunis où la délégation a été reçue par l’imam.
L'influent Mohamed Hennich président de l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis, juge ce projet très cohérent : « Les patrons d’infrastructures touristiques tunisiens savent que même si ce n’était pas leur choix, ils vont devoir vivre avec un gouvernement Ennahdha pour cinq à six ans et que désormais le pays a une connotation « islamiste ». Ces hommes d’affaires ont donc décidé de prendre les devants et ont testé sur nous un nouveau circuit plus religieux ».

Au terme du séjour, les responsables hoteliers tunisiens ont fait part de leurs décisions d’ouvrir dès ce mois une agence de voyages en région parisienne. Ils comptent, également lancer dès début mars un circuit touristique religieux sous forme de forfait sans alcool et avec piscines non mixtes.

Les vacances hallal peut-elle vaincre l'insecurité dans les rues avec une incompétences manifeste du gouvernement dans le tourisme, j'en doute ! Et ceux qui croient le contraire nous donne un expemple

Argent perdu en publicité

En 2012, la même somme sera allouée à la promotion du tourisme avec une enveloppe de 65 millions de dinars, soit 32 millions d'euro pour la pub. Cet argent devrait soutenir les réponses à une situation difficile que traversait le secteur.
Quel bilan en a-t-on fait? Saura-t-on retenir les leçons d'un exercice épuisant mais qui semblait perdu d'avance?
En 2012, la situation demeure tout autant critique si ce n'est pire vue l'insécurité dans les rues, agression, braquage, les agressions des islamistes et autres salafiste donne une mauvaise image a l’étranger de la Tunisie, et rien n'est fait ! L'exaspération et l’essoufflement commencent à avoir raison des opérateurs touristiques. Le manque de visibilité pour la prochaine saison fera le reste pour mettre le moral et la destination en berne. A cela s'ajoute une situation générale délicate dans le pays et dans la région, qui est d'ores et déjà annonciatrice d'une année 2012 difficile.

Du côté du ministère du Tourisme, on affiche une forme d’enthousiasme surprenante. Dans un entretien accordé au Journal "Essahafa" le ministre, Elyes Fakhfkafh, estime même qu'il est encore temps de sauver la saison 2012.
Le ministre vient d'annoncer qu’une enveloppe de 65 millions de dinars sera consacrée à la promotion touristique au titre de l’année en cours. Le coup d'envoi de la relance sera donné les 3 et 4 février prochain avec une rencontre des tours opérateurs en présence de journalistes, de diplomates et de personnalités nationales et étrangères. Ce séminaire porte sur "la relance du tourisme tunisien". Prétention ou excès de confiance?

Si le tourisme se relançait à coup d’allocutions et de séminaires, cela se saurait! Les 65 millions de dinars dépensés l'année écoulée auraient pu faire l'affaire d'une refonte et d'une nouvelle stratégie complète et sauver les meubles.

Du côté des professionnels on est sceptique. La situation sur les principaux marchés émetteurs est morose avec la crise économique. La destination tunisienne n'a quant à elle encore rien de nouveau pour être en mesure d'attirer une nouvelles clientèles. Meme le president de la FTAV est contre les depenses en publicité a cause du climat d'insécurité et d'un plan de vision a plus long terme, c'est de l'argent gaspillé selon lui.

Temoignage du secteur

Un opérateur vivant entre la Tunisie et la France et opérant dans le secteur du MICE résume bien la situation: "Si ce sont les mêmes invités, les mêmes approches et les mêmes produits qu'il y a 10 ans, je ne vois pas en quoi cela changera! Les gens ne veulent plus venir... On peine même à ramener des journalistes à qui l'on déroule de vrais tapis rouges ailleurs...!".

Des propos qu'adopte une grande partie des opérateurs tunisiens. Lors d'une récente conférence de presse, Mohamed Ali Toumi, président de la Fédération tunisienne des agences de voyage (FTAV) déclarait que l'argent dépensé dans des campagnes publicitaires en de pareilles circonstances équivalait à jeter de l'argent par la fenêtre.

Entre ceux qui pensent qu'il faut continuer à compter sur la publicité pour ramener des touristes et ceux qui pensent qu'il faut procéder à la mise à niveau du secteur, à inciter les investissements et à l'assainir en préparant des vraies réponses loin du rafistolage, il y a deux visions qui s'opposent bel et bien.

En attendant, sur le terrain, des pros du tourisme peinent. Moez Karoui, opérant et vivant sur le sud de la France, estime qu'il y a un mot d'ordre informel des TO pour éviter la Tunisie au profit du Maroc et de l'Espagne, car "la montée de l'extrémisme en Tunisie met en danger la sécurité des clients“.

C'est là quasiment la même réponse que j'ai eue en faisant le tour de pas moins d'une trentaine d'agences simulant l'achat d'un séjour pour les vacances de février!
Bravo le gouvernement! A part ça, tout le monde exagère!..."

En attendant et au vu de la situation que traverse le pays, il convient de rester sur ses gardes a tout moment dans les rues de Tunisie cet été. Il est clair que ce n'est sûrement pas la publicité seule qui fera revenir les vacanciers en Tunisie. Le ministre du Tourisme qui est un incompetent qui ne connait pas le secteur c'est tres bien que aujourd'hui comme demain,  le future est mauvais pour le tourisme ne notre pays avec une mauvaise gouvernance a la tête de la Tunisie.

En Tunisie, le nombre des touristes européens a baissé de 29% en janvier 2012 par rapport à la même période de 2011 et de 44,1% pour toute l'année 2011 comparée à 2010.



   Le double discours du premier ministre Hamadi Jebali en Belgique

jeudi 2 février 2012

Le projet Cap Blanc Resort a Bizerte Versus Marina cap 3000

Lors d’une entrevue avec « Investir en Tunisie », M. Souhail Ben Hamda commissaire régional du tourisme de Bizerte-Béja, le magazine a appris le retour de M. Habib Makni à Bizerte. 
M. Makni est revenu à Bizerte, annoncer aux responsables régionaux son intention de concrétiser son projet et de finaliser toutes les démarches nécessaires en échangeant des terrains avec le ministère des biens publics.

Mr Habib Makni présente sont projet au dictateur Ben ali en 2010

M. Habib Makni est un homme d’affaires qui a fait fortune dans le textile et du prêt à porter et dont l’enseigne est connue sur tout le territoire de la République. Deja a l’époque du dictateur Ben ali, M Habib Makni a lancé son projet sur papier du complexe touristique de Cap Blanc dans le gouvernorat de Bizerte sans investisseur sérieux.
Le dictateur avait pris connaissance à travers une grande maquette et un exposé présenté par M. Habib Makni.

A l'epoque  dans les medias de propagande il etait dit que ce projet se distingue par la diversité et la complémentarité de ses éléments qui consistent notamment en 4 hôtels de haut standing, des appart-hôtels, une médina de 25 mille habitants, une marina, un centre off-shore de services médicaux et de soins, un parc aquatique, des centres de détente et de remise en forme (spa) et des espaces commerciaux.

Toutes l'infrastructure serait construites sur une superficie globale de 220 hectares située à 12 kms au Nord de Bizerte dans la zone balnéaire "Aïn Damous", une des plus belles zones balnéaires de la Méditerranée. La réalisation de ce projet s'étalera sur une période de cinq ans pour un coût global qui dépassera selon les prévisions préliminaires deux milliards de dinars soit 1 milliards d'euro!

Bien sur maintenant nous pouvons donné nos doutes quand a la conformité de ce projet aux normes internationales en termes de respect des aspects naturels, environnementaux et d'aménagement urbain... Mais silence radio dans les médias pour traité l'information en toute objectivité ! La foret de Ain Damous une région inexplorée et tout simplement époustouflante de beauté naturelle, située entre la mer, la montagne et la forêt. Il y a juste pour le moment des construction anarchique fait par des particulier en bordure de mer et a flanc de montagne. 

Il est utile de rapellé que ce projet se situe a peine a quelque kilométrés d'un autre projet touristique qui lui est en marche et qui a été lancé depuis fin 2008.  Ont peut se demandé comment un milliardaire soit incapable de présenté sont projet aux autorité sans une structure professionnel. C'est vrai que en Tunisie les incompétents sont reconnus a juste valeur, tandis que ceux qui sont compétent ne sont pas reconnus et c'est bien dommage. Ont connait le résultat maintenant c'est Zero !

Le groupe MAKNI est present dans le textile dans la vente et la confection. Il est aussi propriétaire du premier centre commercial dans la Rue Charles de Gaule "NEW CITY", du Claridge situé avenue Habib Bourguiba et aussi du complexe "Espace Makni". Le groupe Makni est également présent dans le résidentiel où il est devenu l'un des leader. Monsieur Habib Makni est aussi présent dans l’électroménager, chaudières électriques, chauffe-eau, Climatiseurs DRV

                                                      Concurrence à Marina Cap 3000



Le projet de la Marina de Bizerte (Bizerte CAP 3000) dont les travaux ont débuter fin 2008 et être achevés fin 2012, exploite les principaux avantages de Bizerte. Le programme du projet prévoit trois composantes principales: 

La première est le port de plaisance. Il s'agit d'agrandir le bassin du port actuel afin de renforcer sa capacité. La configuration de l'ensemble a été arrêtée sur la base de simulations et d'études d'agitation réalisées par la société MARITEC spécialisée dans les études maritimes et l'environnement côtier. Avec une capacité de 900 anneaux, la nouvelle marina de Bizerte sera en passe de devenir l'un des plus grands ports de plaisance de la Méditerranée.

La deuxième grande composante du projet est la croisette qui longe l'avenue de la ville H. Bougafa. Elle s'étend sur une surface de 6 Ha environ gagnés sur la mer (une longueur de 650 m et une largeur de 60 m ). Le programme de la croisette prévoit, outre les espaces de commerces, un club de voile, un musée océanographique, des espaces culturels et d'artisanat…

La troisième composante du projet
est la partie immobilière qui comprend une résidence de très haut standing, surface : 50 000m², sur 8 niveaux. D'après Christophe Lacôte, cette résidence répondra à une demande croissante en logements de très haut standing autant de la part des plaisanciers européens que des coopérants étrangers travaillant dans les sociétés offshore implantées dans la région de Bizerte.

Les résidences de très haut standing offrira un panorama exceptionnel sur le port, la mer et la médina. Un multitude de commodité a été pensée pour vous garantir un confort optimal : lobby, room service, conciergerie et maintenance, espace enfants, piscine et fitness club, le tout exclusivement réservé aux résidents. L'architecture de l'édifice s'inspire de la vague qui balaye le sable, offrant ainsi un ensemble à la fois fluide, lumineux et élégant. La structure en graduation permet un ensoleillement idéal avec de larges terrasses ainsi qu'un jardin suspendu. Avec ses 8 niveaux, la résidence offrira environ 200 appartements de très haut standing allant du convivial 80 m2 au loft et spectulaire penthouse de 600 m2 avec un parking sous-terrain de 400 places. Le cout du projet est de 170 millions de dinars soit 85 millions d'euro

Lien: http://www.morleyyachts.com/berths/marina-bizerte/index.html 

La route Bougafar, le complexe se situe sur la gauche



Un batiment du complexe
 


Maquette: vue d'ensemble une fois fini

Dans les bureaux avec les maitres d'ouvrage